Lorsque les feuilles mortes,
Avant de mourir,
Jaunissent et se révoltent,
C'est un souci.
Tombant une à une, sans force,
Affaiblies,
Je regarde comme se comportent,
Évanouies.
Et lorsque le mistral les emporte,
Quelle folie !
Qu’elles s’arrêtent devant ma porte,
Pour mourir.
Mon travail si peu les importent !
Je dis ce-ci !
Allons, soyez moins désinvoltes,
Je vous en prie !
Vous êtes certainement mortes,
Mais moi aussi !
De balayer toujours devant ma porte,
Vos débris.
J’essaie pourtant d’être très forte,
Mais voici,
Que ma colère toujours m’emporte,
Et je crie,
Partez vilaines feuilles mortes,
Ça suffit !!!!
Allez mourir ailleurs, peu m’importe
Mais pas ici.
Paquita