Deux plumes très très anxieuses,
Dans le tiroir d’un vieux bureau,
Un ancien bureau en bois de rose,
Délaissées se sentant malheureuses,
Discutaient de leurs désillusions.

Des choses vraiment sérieuses
Etaient le sujet de leurs conversations
Qui les emplissaient de préoccupation
Par leurs ennuyeuses situations.

L’une, de nature fort travailleuse
Se plaignait d une voix assez morose
Oh ! Ciel ! Quelle chose si affreuse !
Devenir un jour des plumes chômeuses.

Aujourd’hui l’encre ne sert à grand chose,
A force elle est devenue trop visqueuse ;
Même les écrivains des vers en proses,
Qui font des rimes et phrases précieuses ;

Chercheront la manière la plus avantageuse,
Et nous laisseront comme des ennuyeuses ;
Contre leurs claviers à touches creuses,
Faisant de nous des vraies paresseuses.

Notre avenir de plumes rimeuses,
L’enterreront dans une fosse creuse,
Où meurent une multitude des choses,
Qui ne servent hélas ! à grand chose.

La technologie, est une chose affreuse
Et nous ne pouvons faire grande chose,
Nous resterons des vraies plumes "chômeuses",
Dans le tiroir de ce vieux bureau, qui ose !
Nous rouiller sans glisser, comme deux lépreuses,
Jusqu’à la fin de nos rouilles nous serons malheureuses.

Paquita

Merci de partager ton don d'imaginaire !

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Un joli écrit . c'est vrai le clavier c'est ce qu'on utilise maintenant pour écrire mais la plume est irremplaçable .

Encore un tres joli poeme que tu nous offres la !

Sandrine

Il y aura toujours quelques mains d'écrivains ou de poètes qui viendront caresser les vieilles plumes et les abreuver d'encre pour tracer mots et rimes!....

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

C'est toujours un régal de lire tes jolis mots, merci pour ce bel écrit que j'ai adoré lire
Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

Mon blog,
http://www.lesmotsdits.fr/

merci chere amie
une tres belle lecture !

Merci Christiane, Cosmos, Sandrine, Moume Colombe et RENEE

Que pouvons -nous faite , elles ont cédé leur place aux claviers .

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MB CANDIDE

Merci candide, elles non pas laissé la place mais le progrès leur aurait enlevé la place...