Les journées filent si vites,
Que je ne les vois pas passer,
Et pour moi c’est dramatique !
Je ne finis jamais rien
De ce que j’ai commencé.

Je sais, ce n’est pas logique,
Mais mon rêve oh oui serait
Que ses aguilles dynamiques
Tournent plutôt à l’envers

Aiguilles de ma pendule !
Arrêtez-vous de tourner,
Vous êtes si énergiques,
Si vivaces si pressées.

Hélas ! je trouve ridicule
Votre démarche accélérée.
Voulez-vous montrer mes ridules !
Lorsque ma peau va se rider?
Ou mes cheveux argentés ?

Laissez-moi encore le temps,
De pouvoir tout expliquer,
Que la vie je l'aime tant !
Je l'exprime par des vers,
Par mes rires et mes joies,
Et mon envie de chanter.

En communiquant aux autres,
Qu'il faut profiter du temps,
Qui nous quitte en galopant,
Que ça veut la peine de vivre,
Dans n'importe quel état !
Que la vie est bien trop courte !
Pour la gaspiller bêtement.

Aiguilles de ma pendule,
Tournez ! tournez lentement,
Ne soyez pas ridicules !
Ralentissez en votre élan.

Je tiens par mes écritures,
Conseiller ainsi les gens,
De se lever en souriant,
Et se coucher en chantant.

La vie est comme une chanson,
Une valse à quatre temps,
Comme les quatre saisons,
Comme une fleur au printemps.

Il est précieux notre temps!
Ce temps qui nous ait compté
Comme nous comptons l’argent.


Paquita

Hélas les aiguilles de notre pendule tournent, ne s'arrêtent jamais
très beau poème, la vie passe très vite, profitons du moment, moi je profite de te lire et j'apprécie
Colombe

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Si la poésie est un art, le partage est l'art suprême !

Mon blog,
http://www.lesmotsdits.fr/

je ne sais pourquoi, en lisant ton poème je me suis rappelé une chanson que chantait mon papa en jouant de l'accordéon!
J'ai retrouvé les paroles mais pas l'air de la chanson!....Les voilà ...un partage avec toi....



Berthe Sylva
ARRÊTER LES AIGUILLES


Riches ou pauvres quoi qu'on fasse sur la terre
Notre existence est une chose éphémère
Et des pendules le tic tac incessant
Semble nous dire "tout passe avec le temps"
Voici l'enfant qui vient de venir au monde
Sa mère penchée vers sa petite tête blonde
Vers la pendule placée près de son lit
Jette un regard et soucieuse se dit:

Si l'on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nos petits enfants si mignons, si gentils
Ne grandiraient pas pour déserter leur nid
Lorsqu'à vingt ans un jour ils se marient
Sans un regret, ils partent, et vous oublient
Et les mamans dont ils brisent l'espoir
Pensent: on voudrait près de soi toujours les avoir
Restez petits garçons ou petites filles
Si l'on pouvait arrêter les aiguilles

Un malfaiteur, pour expier son crime
Est condamné au châtiment ultime
Dans sa cellule, il entend ses gardiens
Dire tout bas, "Ce sera pour demain"
Le lendemain il voit que l'aube se lève
Et ses idées se brouillent comme dans un rêve
Il est secoué de terreur et de remords
Et dit tremblant sentant venir la mort

Si l'on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Je n'aurais peut-être pas lorsque sonnait minuit
Commis le crime dont je vais être puni
Il a suffit d'une fatale minute
Pour que d'un homme je devienne une brute
Mais quoi voici l'horloge de la prison
Qui sonne le glas de la séparation
Plus qu'un espoir, mon Dieu pour ma famille
Si l'on pouvait arrêter les aiguilles

Dans les campagnes ainsi que dans les villes
Règne le calme, et chacun vit tranquille
Sans se douter qu'un orage gronde au loin
Pour bouleverser la paix du genre humain
Un peu partout, en Europe, en Afrique
Les noirs dessous de l'infâme politique
Sèment la guerre, horreur de tous les temps
Que nul ne peut arrêter et pourtant

Si l'on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
On entendrait plus le tocsin sonner
Pour enlever nos fils à leurs foyers
Quand à l'instant ou tous les bras travaillent
Quoi de plus triste que l'heure des batailles
Peut-être qu'un jour retrouvant sa raison
L'homme maudira la guerre et ses passions
Plus de tueries, ni d'hommes qui fusillent
Si l'on pouvait arrêter les aiguilles

Tous emportés par l'effroyable ronde
Les années passent si vite pour tout le monde
Que l'on se dit: Pourquoi se jalouser
Se faire tant de mal au lieu de s'entraider
Deux pauvres vieux, usés, cassés par l'âge
Sentant venir l'heure de grand voyage
Encore unis, comme dans leur jeune temps
Dans un baiser, disent en s'enlaçant:

Si l'on pouvait arrêter les aiguilles
Au cadran qui marque les heures de la vie
Nous n'aurions pas la triste appréhension
D'entendre l'heure de la séparation
Après avoir passé toute une vie
A nous chérir sans aucune jalousie
Le coeur bien gros on ne devrai pas penser
Qu'un jour hélas, il faudra nous quitter
Vivons d'espoir, à quoi bon se faire tant de bile
Puisqu'on ne peut pas arrêter les aiguilles.

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MON BLOG:
http://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.fr/

Merci colombe et Moume que je remercie pour cette belle chanson qoe je ne connaisse pas...

un joli poeme empreint de sagesse

J'adore te lire Paquita tu es optimiste et pleine de vie,bravo

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merci merci Karine et nikyta !!!...

Salut paquita
Défaire le temps et braver le sesn des aiguilles de la pendule serait un exploit extraordianaire;mais c'est bien dommage qu'il soit impossible.C'est fou ce que le temps passe vite;il est donc primordial qu'on y fasse de bonnes oeuvres!
Merci pour ce très beau poème sur la notion du temps
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net

Merci bcp Farid de ta lecture et ton commentaire...

Comme tu as raison !
Le temps passe beaucoup trop vite, même si je suis encore jeune, je vois mon fils grandir trop vite, les saisons défilée trop vite, alors profitons de chaque instant de cette précieuse vie que j'aime tant moi aussi..
Bravo pour cette belle description du temps qui passe
Audrey2710

Chère Paquita , j aime beaucoup ce poème sur ce rêve d arrêter ou freiner le temps .
Bravo a toi et merci pour le partage !

Sandrine

Merci Audrey et Sandrine....