Un sabot dans ma mémoire
Pendant que les mots qui naîtront
Et que ma pensée sera en floraison
De grandes vagues me transporteront
À un lieu lointain face a mes émotions
Il me vient des soirs sous la balançoire
De rêvasser à ces doux parfums de l’air
Qui me mure et qui monte dans ma chair
Sous un long courant qui me laisse choir
Il me vient des soirs mordant dans la nuit
M’oubliant et échouant sans aucun bruit
Quand, dans l’air, je sombre jusqu'à lui
Et que je flâne dans ces instants d’oublis
Au creux de ma mémoire je m’y conduis
Laissant mes pensées flotter dans l’éther
Et sans bruit je rejoins le creux de la nuit
Pour faire place aux songes éphémères
Un sabot dans ma mémoire de l’oubli
Quand je ferme toutes les portes derrière
À double tour je clos mes yeux affaiblis
Et ma mémoire tamise ainsi la lumière
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.