Elle prenait des photos dans un musée
Avoir le temps de regarder au calme chez elle
Apprécier quelque chose de plus grand que soi et le ramener à plus petit
faire du présent un souvenir photographique ,faire de ce dernier un passé qu'il est déjÃ
Dehors elle se prenait en selfie
Se concentre comme si elle avait peur de s'oublier
De ce qu'elle connaissait elle s'est arrêtée sur ce qu'elle a appris
Ce jour là il y avait un monde fou
Comme si des âmes cherchaient un logement pour le futur
Une femme inventée
Celle que l'on connaît sans la connaître en personne
Mais moi je ne me connais plus
Ai le mot sur le bout de la langue
D'un baiser elle embrasse tout de ses yeux
Les effets simultanés tournent à l'infini
Les yeux grand ouverts comme toute la puissance d'une lumière allumée
Les mots coupés de leur effets , soufflés d'un bouche à bouche
Je ne savais si je devais l'embrasser au soleil couchant ou au soleil levant
Quand l'astre n'était plus là ou pas encore lÃ
Je reprenais toute la force de ma prose
Il restait suffisamment de chaleur emmagasinée d'une journée
Pour supporter le froid de la nuit
Elle était comme un enfant sur une image
Où tout prend une autre tournure
En un tour demain , son port prend des allures
De près , de largue , de cape flottante
Je la main tien dans une pre-stance
Longtemps après que la lumière soit rallumée
Elle obsède encore
De la dernière lettre de l'alphabet ,Z
Plus qu'un participe passé au féminin ée
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domi.gondrand@laposte.net