Se réveiller un matin enBonne ou mauvaise humeur
Mais c'est toujours vous
Mais se laisser gagner par le doute
Un personnage plus confiant dans le miroir de votre prose
Vous fait jouer un second rôle sous la dictée
Le présent est son avenir
Cette faculté de lettres qui vous fait imaginer , créer d'autres êtres
Dans ce qui nous domine , on cherche l'invisible
Quelque chose ou quelqu'un qui permettrait de nous faire oublier ,
de relâcher la tension
Quand j'écris les mots sont détachés , jamais attachés
L' écriture transversale qui passe sans laisser de traces
mais se fait prendre par la pensée
Se prendre dans la toile de l'épeire qui a aussi des trous
Mais suffisamment petits pour qu'on ne puisse pas s'en échapper
Alors nous sommes "épeirdus "
Dans une vie à rendre ce qui est commun à tous dans cette situation
Ne garder que l'originalité , ce qui donne à votre vie une exception
Dans une vie ,il serait insupportable de côtoyer les mêmes pendant plus de 100 ans
A bien y regarder , c'est parce qu'elle est courte que l'on apprécie les êtres
Aimer quelqu'un comme s'il l'avait créer lui même
Dans ce cas l'autre n'aurait pas de vie à lui
Il ne ferait que lire un texte écrit pour lui
Comme si l'écriture était le nègre
Dans mon texte dans lequel tu es dédié
Les espaces sont comme des heures perdues
Ces trous que l'on a dans son emploi du temps
Mon texte est une grande enseigne
Mes lignes un boutlevard ...
Une lettre sans voix de l'univers
Pour l'à peu près d'une vie maintenant prête à tout
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domi.gondrand@laposte.net
