J'ai senti ton regard orienter ma pensée
Il n'y avait rien d'autre à espérer de toi
Que tu sois capricieuse, que tu lèves le doigt
Où même que tu sois à jamais inhibée
Rien n'est plus important que d'engager ta foi.
J'ai parcouru de fond en comble la raison
Qui t'as poussé à faire à mon insu la trêve
A réfuter ma vie et détourner mon rêve
De la réalité où il sème l'action
Qui n'a plus de prestige à fonder ta relève.
J'ai désiré de toi la vraie effervescence
Celle que tu octroies à vider ma passion
De son effluve à en galvaniser l'union
Entre les partis qui ne sont que médisance
A folâtrer sans fin sur la déréliction.
J'ai fouiné si profond au feu de tes entrailles
Qu'il n' y a plus rien qui permette de sauver
Cette flamme dans ton œil qui illuminé
D'un trésor de fierté n'est qu'efforts qui en baillent
A ne creuser que la voie de l'humilité.
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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer
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