Ne pleure pas gentille amie,
Fragile est ton cœur si jolie,
De rires et de frĂŞles sourires,
D’une beauté à écrire et à relire,
La peine et la détresse,
D’une séparation qui blesse,
Nul avait envie de se quitter,
Ni de se revoir jamais,
Mais de nous, je veux voir,
De savoir et non pas croire,
Si un destin mélangé,
Se doit d’être rangé,
Malgré les mœurs et le temps,
Je tend ma joue et mon sang,
Jurant de rien oublier,
Et de crier pour retrouver,
La joie de te regarder,
Dans les yeux, émerveillés,
De la fraicheur douce des songes,
Qui sans peur nous plonges,
Dans un monde de ciel rose,
Loin des paroles moroses,
L’ennuie de la pluie verte,
Dans un fond de perte,
Regarde toi-même si je t’aime,
Retourne toi et quitte ce terme,
Qui sépare l’ombre et la lumière,
Rassemble nous sous ta prière,
Il n’y pas de sucre amère,
Que d’amertume chargé de pierre,
Dans le suc de mes rêves chargés,
Ton corps reste immaculée,
Fourmillant de l’éclat des perles,
Submergé du chant du merle,
L’horizon d’un futur parfait,
Toi dans un sommeil éthéré,
Aujourd’hui la coupure,
Semble timide torture,
Qui doit être cautérisé,
Et lentement oublier ?
En serait-il question ?
Je ne manque pas d’opinion,
Mais ta voie seul peu reposer,
La fin de cette histoire écourté,
Je voudrais pouvoir mordre,
Toutes les embuches et les ordres,
Du ciel Ă la terre, oĂą partout ailleurs,
Te revoir, l’éponyme du bonheur.
(Septembre 2011)
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Il n'y a pas d'amour, pas de douleur, pas de jours heureux et de malheur sans vie.