Quel est ce feu comme un torrent,
Qui ne s’arrête de grandir,
Il m’empêchera de vieillir,
Il coule ses mines d’argent,
Plus vif que le Guadalquivir,
Mais comme il est tendre et charmant.
C’est le temps, doux comme un enfant,
Vais-je y résister ou périr !
Dieu le veuille… Ô sentiment…
Ouvre ta grange et prends ton temps,
Toutes mes gerbes en devenir
Sont à toi, à ton pieux désir,
Qu’importe l’heure de mourir,
Puisque je sais que l’on m’attend…
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"Ni le poète, ni personne d'ailleurs, ne possède la clef ou le secret du monde, je veux être bon." Federico GARCIA LORCA