En touchant la belle lune, à la clarté de ton visage
J'ai pu entrevoir les noces, qui nous étaient éternelles
Et le simple et indolent charme, qui dégageait de ce rivage
En éphémères mélopées, victimes de l'âpre fiel

Aux senteurs natales de nos profonds souvenirs
En vague parfums filtrant cette sombre cruauté
J'aurai pu atteindre tes mains offertes à l'avanir
Pour atteler ma vieille caravane vers ta liberté

Mais le temps s'est cristallisé en empreintes fatales
Et le chant de l'oiseau a déploré son flôt de blessures
Vers un fleuve grisant d'écumes, impures et banales
D'une brume inassouvie par les larmes d'usure

Et dans l'absence morne de voluptés flétries
La perfidité de l'amour a éteint son flambeau
De sa brûlante flamme, ironiquement endolorie
Par les tourments fragiles d'une mer sans radeau

Ainsi la vague solitaire dans l'azur brisé
Et les vastes chagrins délaissés dans l'abime
Ont ouvert leurs épines de roses déchirées
Sur le sommet d'un destin sans cîmes

très jolie poésie. IRIS

Une plume que j'ai grand plaisir à découvrir...par sa qualité, la beauté et la douceur des vers,
une émotion à vous lire qui m'a entraînée sur les flots de vos mots, fluides et clairs,
pour un moment de lecture évasion.

un sincère merci, je viendrai vous lire avec plaisir, j'aime ces poésies.

cinderell

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La poésie est à la fois une cachette et un haut-parleur...Nadine Gordimer,Afrique du sud 1923

un texte qui me parle , très joli , il y a des amours qui ne résistent pas a certaines vagues déferlantes

iris merci a toi pour ta fidelite et tes appreciations
bisous

merci cinderell, je n'ecris pas toujours dans la douceur, mais j'essaye merci encore
bisous

merci felinelove, pour ta fidelite constante sur ma poesie, cela me fait tres plaisir
bisous