Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
Verité mal aimée
Vérité, oh vérité, Tu m’as encore désobéi ! Tu t’es encore montrée ! Tu m’as encore trahie ! Tu m’as faite remarquer ! Pourquoi es-tu ainsi ? Pourquoi es-tu encore sorti de ta cachette ? Je te dis une fois de plus, de rester silencieuse, Sans trop te manifester, de rester muette, De ne point te montrer, de te couvrir la tête. Mais, tu es enracinée dans mon esprit depuis ma naissance, Forte fierté de ma mère, de mes cousins et de ma tante, Je ne les trompais jamais, ils pouvaient me faire confiance. Mais les gens actuellement, préfèrent la fausseté ! Qu’à toi mon amie qui dit des fâcheuses vérités, Personne ne sait discerner, que tu es une qualité, Préférant carrément êtres entortillés et trompés. Tu es celle qui dérange, qui fâche, qui embête, A tous ceux, dont ta personne si claire et si honnête, Disant tout ce que tu penses dans ton cœur, dans ta tête T’exprimant spontanément et avec énorme maladresse, Dévoilant le fond de ta pensée, tu meurtris, tu blesses, Maintenant vérité je t’en prie, arrête un peu, cesse !. A l’avenir je te conseillerais d’être plus mesurée, Et de dire uniquement que très peu des vérités, Cela dépendra à qui tu t’adresses ils ont un esprit éveillée, Et l’intelligence que l’interlocuteur peut posséder. Tu me portes souvent tort, sans le faire exprès ! Mais je crois savoir et comprendre la vérité, Que c’est plus fort que toi, tu dois t’exprimer ! Tu ne peux rien garder pour toi, voilà la vérité. La nuit nous pouvons dormir, la tête sur l’oreiller, C’est ne pas ma bouche qui parle, mais toi ma vérité, Et nous sommes en paix de ne pas tromper notre prochain, Même si l’hypocrisie est plus agréable à entendre ! Nous ne mangeons de ce pain dur, nos le préférons tendre. Nous avons des ennemis à cause de notre esprit nature Nous refusant et nous jugeant à toi et à moi ordure, Sans aucune qualification, pratiquent sur nous, la censure, En paix avec nous même, voilà notre structure, Nous restons toujours les mêmes « tempéraments natures », Et tant pis pour les jugements de ces bornées créatures, Concluant que les gens sincères, nous n'avons pas de figure...
Paquita
|