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Le hurlement de Tchaikovsky.
Le hurlement de Tchaikovsky.
Rien, silence, Le calme, Immense, Ce charme, Intense.
Rien, ou presque. On ouïe un son, Encore grotesque Le silence se rompt, D'un coup trop sec.
Rien, c'est faux. Ils arrivent, c'est sûre, comme des animaux, A vive allure.
Ils tentent de la poursuivre, Elle veut leur échapper. Je les entend la suivre, Mes dieux, laissez moi prier.
Ils sont tout proche, Un chemin se fraie Leurs pas approches, Près de la forêt.
Elle crie, elle pleure, J'entend sa voix, Emplie de terreur Et encore ce bruit qui s’accroît. Il sont déjà là ! Chasseurs infâmes et leurs mitrailles. Dieux ! Elle craint l'enfer de leurs pas Faites qu'elle se cache avant qu'ils ne l'assaillent.
Ah ! Pourquoi ce vacarme ? Ce démons et leurs fusils, Le hurlement de leurs armes, Peut assassiner la plus belle des symphonies.
Ils sont les anges de la mort, Dans leur troupeau infâme, Là , pour jeter les pires sorts Ils ont perdu leur âme !
Et tous ces coups de feu, Qui s'abattent sur elle Nous font penser que - L'ange perdra ses ailes.
Enfin, le dernier tir sourd, Qui me glace le coeur. Elle tombe de sa tour, Son âme s'échappe sur l'heure.
Ils hurlent de joie, parce qu’elle est tombée Ils ont eu leur proie, Les coups de feu ont cessé.
Il s'en vont cependant, Ayant pris une vie. Gagnants et perdants Au jeu de la loterie.
Elle gît à terre, Ayant cessé de se battre. Sa peur s'enfui dans l'air, Au sol, sous ce soleil jaunâtre.
La princesse est tombée, Trahie par son amant, En cygne, elle errait Le silence reprend.
Cygne, princesse, Le coeur brisé, Le vent cesse. Elle était trompée.
Cours, Silence étouffé, D'un amour Assassiné.
By Mzelle-Bulle.
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