Plume de platine Inscrit le: 30/7/2005 De: Aubagne 1400 Envois: 5929 |
JE N'AI PAS CHANGE Les aiguilles de la pendule se balançaient, Sur le mur décoré de notre salle à manger, Le téléphone comme une bête curieuse, je le regardai, Sur la table ancienne les couverts pour le repas préparés, Les chats ronronnaient à côté de mes pieds, Pensive et soucieuse tous les soirs je t’attendais.
Tous les bruits de moteurs que j’entendais, Me semblaient être le tien, A travers la vitre, je regardais et regardait, Mon cœur d’inquiétude, pour toi battait.
Les questions dans ma tête se mélangeaient, Pourquoi ce retard, mon Dieu qu’est ce qu’il fait ! Où il est t’il ! dans mon esprit tout s’embrouillé, Une forte inquiétude en moi s’installait.
Je regardais toutes les voitures qui s’arrêtaient, Les minutes me semblaient des éternités, Je priai le ciel, que rien de grave ne te soit arrivé, Et lorsque enfin le klaxon de ta voiture, klaxonnait, C’est alors que mon cœur et esprit se tranquillisaient.
De cette manière là , j’ai vécu pendant des années, Tu ne te rendais jamais compte, qu’anxieuse je t’attendais, Le premier venu faisait ton affaire pour discuter, Et bien souvent pour cette raison, tu m’as fait pleurer.
Par contre toi, tu savais que de la maison, jamais je ne bougeai, C’est bizarre ! mais trente trois ans après dans ce foyer, Je suis aussi inquiète pour toi que dans le passé J’attends ton coup de fil, pour m’assurer que tout va bien, Ni la séparation forcée, ni la distance, n’a pas su changer, Cette femme soumise et collante, que j’étais hier, mon aimé.
Paquita
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